Internement psychiatrique et réinsertion : une impossible quête d’autonomie
Dans cet épisode du podcast Parole(s) de chercheur·euse·s, produit par l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles, la chercheuse Sophie de Spiegeleir explore les tensions entre santé mentale, internement et autonomie.
En Belgique, lorsqu’une personne souffrant de troubles mentaux commet une infraction, elle peut être déclarée pénalement irresponsable par la justice. Dans ce cas, elle ne fait pas l’objet d’une peine classique, mais d’une mesure d’internement. Cette mesure vise à la fois à protéger la société contre des individus jugés potentiellement dangereux, et à leur offrir un accompagnement thérapeutique adapté, en vue d’une possible réinsertion.Mais comment cette double finalité se concrétise-t-elle dans les pratiques ? Quels dispositifs sont réellement mis en œuvre pour soutenir ces personnes vers une forme d’autonomie ? Et que recouvre cette notion d’autonomie, aujourd’hui omniprésente dans les discours, pour les professionnel·les de santé qui accompagnent ces trajectoires souvent complexes ? Voilà ce qu’aborde le podcast, en transitant des registres judiciaires et sanitaires.
Un bel exemple de croisement entre système juridique, outil conceptuel et empirie, au cœur des enjeux socio-sanitaires bruxellois, qui aborde des questions sous-jacentes à celles de la participation des bénéficiaires du secteur social-santé.
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PS : le reste de l’émission « Parole(s) de chercheur(e) » est disponible ici, il regorge d’épisodes passionnants !