On vous propose un article signé Sandrine Musso et écrit en 2013 autour de la notion de participation profane.
La notion de « participation profane » est liée à ce que Nguyen (2002) qualifie de « politisation de l’expérience ». La prise au sérieux des expériences comme vectrices de connaissances pertinentes. L’article court (3 pages) présente une synthèse de l’apparition de cette notion et de ses enjeux, en reliant au champ socio-sanitaire français. En abordant des cas liés au travail du sexe, de la consommation de drogues, l’article interroge les pratiques des « médiateurs santé » et l’impossibilité de se muer en une « fonction critique ». Cette empêchement apparaît lié à une trop grande dépendance et une trop grande précarité de ces métiers, à un déficit de légitmité, ou encore à une posture d’éternel « ex » vulnérable. L’article conclut en évoquant un potentiel paradoxe de personnes engagées pour leur potentielle refonte d’un secteur mais qui finissent par en être les meilleurs défenseurs.
L’article entier est à trouver ici
Référence : Sandrine Musso. La “ participation profane ” et son usage dans le champ de la médiation sociosanitaire. Rhizome, 2013, Reconnaître l’invisible, gouverner l’imprévisible. Pratiques et savoirs informels en santé mentale, 49-50, pp.22-23. ffhal-03295969