Alias s’adresse à toute personne ayant une activité dans le milieu de la prostitution masculine ou présentant un risque de s’engager dans cette dernière et par extension toute personne en lien avec ce milieu et toute personne aux prises avec des vulnérabilités similaires.
Elle poursuit deux finalités :
Pour ce faire, Alias met en place :
Alias souhaite également sensibiliser les professionnel.le.s de la santé et du social au sujet de la prostitution masculine et développer des collaborations et des stratégies communes avec ses partenaires pour la prise en charge conjointe et concertée du public.
L’Autre « lieu » est une ASBL qui s’intéresse aux liens entre santé mentale et société. Veillant à ce que le bien-être d’une personne soit abordé globalement, elle refuse le monopole des professionnel.le.s sur la santé et lutte contre toute forme d’enfermement psychiatrique.
L’association propose différentes formules d’accueil et de soutien (permanences, habitats communautaires, groupe d’entraide et réseau d’échange et de construction de savoirs…) afin de permettre aux personnes qui le désirent de pouvoir vivre hors des structures thérapeutiques tout en bénéficiant de certains filets de sécurité.
En tant que service d’Éducation permanente, de dispositif de promotion de la santé, l’Autre « lieu » développe et soutient des initiatives qui concourent à éviter l’abandon des personnes en souffrance psychique ainsi que leur stigmatisation. Il fait le pari que ces personnes puissent, autant que possible, reprendre en main leur propre vie et leur place de citoyen dans la Cité. Ainsi, la créativité culturelle et sociale, des recherches-actions en santé mentale et des campagnes d’information participent à ce processus qui vise aussi à sensibiliser un large public, les professionnel.le.s et les décideurs.euses politiques.
Bruss’help est le centre régional bruxellois chargé de coordonner les dispositifs d’aide, d’urgence et d’insertion, ainsi que de mener des études et des analyses sur la problématique du sans-abrisme à Bruxelles.
Au service des acteurs.rices public.que.s et associatifs intervenant auprès des personnes sans-abri, il a pour objectifs l’étude des enjeux liés au sans-abrisme, le développement d’une approche préventive, l’aide à la planification et à un déploiement intégré des dispositifs d’aide aux personnes sans-abri, d’être un instrument d’orientation des usager.e.s.
En trois points, Bruss’help c’est:
Précisons que Bruss’Help a notamment organisé les espaces de paroles, des réunions régulières entre (ex-)personnes sans logis et de travailleurs sociaux. Le projet implique le soutien de lieux d’expressions de ce type à l’intérieur de services d’aide (maisons et centre d’accueil, accueil de jour…). Un ouvrage est revenu sur cette expérience en 2020.
Bruxelles Laïque, régionale bruxelloise du Centre d’Action Laïque (CAL), est une association sans but lucratif qui, depuis 1979, est chargée de la promotion de la laïcité en région bruxelloise.
Collectivement, ce sont des femmes et des hommes, travailleurs.euses et acteurs.rices de la laïcité, engagés dans une action commune de développement politique, social et culturel de la laïcité, dans la défense des valeurs, des principes et des idéaux démocratiques.
Ils.elles agissent pour la construction et la consolidation d’une société qui repose notamment sur : la liberté de conscience et d’expression, la lutte contre toute forme d’extrémisme et de dogmatisme, l’impartialité de l’état, la primauté de l’intérêt général, la justice sociale, la promotion d’une société d’information, de connaissance et de progrès, le respect de la vie privée, la reconnaissance de la diversité des identités, des opinions et des choix de vie, l’universalité des libertés et des droits fondamentaux et l’exercice libre de la pensée critique.
Bruxelles-Laïque soutient régulièrement la participation des pair.e.s via des projets, des évènements, des publications et des groupes de travail.
www.facebook.com/BruxellesLaique
Le Crebis, le Centre de recherche de Bruxelles sur les inégalités sociales, se crée en 2019, avec la volonté de faire rencontrer le monde de la recherche et celui de l’intervention sociale.
Le Crebis est porté par Le Forum – Bruxelles contre les inégalités et le Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique, en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles et l’Université catholique de Louvain.
Au Crebis, nous développons une recherche collaborative et engagée au profit de l’ensemble des acteur·rices (professionnel·les, personnes concernées et chercheur·ses) qui souhaitent travailler sur des questions en lien avec les inégalités sociales.
Nous offrons une structure de coordination, de suivi et d’animation de la recherche, invitant au décloisonnement des pratiques pour un partage de savoirs, ressources, responsabilités et un engagement commun.
Le Crebis veut faire de la recherche un outil au service de la société. Au-delà de la production de connaissances scientifiques, il s’agit de s’interroger sur l’usage concret des connaissances de toutes et tous et au service de la collectivité, pour une réelle transformation sociale qui est triple :
Transformation des pratiques de recherche, par le biais de protocoles et outils méthodologiques innovants ;
Transformation des pratiques de l’intervention sociale, en offrant aux professionnel·les des espaces et outils réflexifs afin de (re)penser leurs cadres d’intervention ;
Transformation de la société pour plus de justice sociale, par des recommandations sur les politiques publiques.
Le Crebis est partenaire du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS).
Site internet : https://www.crebis.be/
Diogènes est un service de travail de rue pour les personnes sans-abri de la Région de Bruxelles-Capitale. Il vise l’établissement d’un pont entre la rue et le reste de la société.
Les travailleurs.euses de rue prennent contact avec les habitant.e.s de la rue afin de leur offrir une écoute inconditionnelle et pour les soutenir dans leur contexte de vie, en tenant compte de leurs valeurs et mode d’existence.
C’est dans le respect de ce cadre qu’ils.elles pourront, s’ils.elles en expriment le souhait, être orienté.e.s vers les services les plus adaptés : une dynamique de changement peut alors se mettre en place, qui tienne compte des demandes, du rapport au temps, du rythme et des aspirations des personnes sans-abri. Rencontrer, (re-)motiver, transformer, accompagner, informer.
Diogènes poursuit également d’autres activités :
DUNE asbl est un dispositif de réduction des risques médicaux, sanitaires et/ou psycho-sociaux liés aux usages de drogues en milieu précaire. DUNE privilégie une approche holistique basée sur une offre de matériel stérile adapté à la consommation de drogues, de soins de première ligne, d’accompagnements psycho-médico-sociaux, d’interventions dans les milieux de vie (outreaching : maraudes et Médibus) ainsi que d’activités participatives. En parallèle des interventions destinées au public cible, DUNE a pour ambition de sensibiliser les acteurs de l’espace public par la mise en place de formations. DUNE est également l’éditrice de l’agenda/application Le Bon Plan (plan et répertoire des points d’assistance sociale et médicale de première ligne à Bruxelles).
DUNE est la promotrice du réseau Nomade.
L’asbl En Route est une fédération de pair.e.s-aidant.e.s qui tend à la valorisation du savoir expérientiel et qui apporte du soutien aux personnes en demande dans les secteurs de la santé mentale, des assuétudes et des précarités. La gestion au quotidien est assurée par des usager.e.s en santé mentale. Elle entend sensibiliser, par ses nombreuses activités, au concept de pair-aidance. Ses membres se positionnent pour un statut clair du métier de pair.e-aidant.e, auquel ils travaillent.
Espace P Bruxelles est une association agréée comme centre d’action sociale globale pour les travailleuses du sexe et leur entourage.
L’association développe trois axes de travail complémentaires :
Le discours d’Espace P s’appuie sur le constat qu’il existe une variété de prostitutions différentes.
Elle défend un modèle néo-réglementariste de gestion de la prostitution, à savoir que l’état accepte les personnes prostituées en tant que citoyens à part entière, sans jugement de valeur, qu’il reconnaît l’activité de prostitution comme un travail, qu’il règlemente pour éviter l’exploitation et les mauvaises conditions de travail et qu’il prend des mesures d’aide et de protection pour que les personnes en situation de précarité ne soient plus obligées de se prostituer pour survivre.
Espace P se caractérise notamment par la présence d’usagères dans leur assemblée générale, ainsi que par la construction d’outils de prévention en collaboration avec leur public.
Le Forum réunit une cinquantaine d’organisations qui travaillent dans le domaine de la lutte contre l’exclusion sociale en région bruxelloise. Il sensibilise l’opinion publique et le monde politique aux problèmes de la pauvreté en ville et produit des recommandations et solutions.
Le Funambule est une association sans but lucratif dont le but est d’offrir aux personnes vivant avec un trouble bipolaire et leurs proches un lieu d’écoute, d’échange et d’information, par l’organisation et la coordination de groupes d’entraide entre autres, mais pas exclusivement. Le Funambule crée les conditions pour favoriser la rencontre et l’entraide entre personnes concernées, de près ou de loin, par les troubles bipolaires.
Leur philosophie est de se centrer sur la personne et son processus de rétablissement, pas sur la maladie.
C’est une association autogérée, c’est-à-dire gérée et animée par des personnes vivant elles-mêmes avec un trouble bipolaire.
Modus Vivendi met en œuvre, au bénéfice des usager.e.s de drogues et avec leur participation, toute action et toute réflexion qui visent la réduction des risques liés à l’usage de drogues (SIDA, hépatites, MST, overdose, bad trip, isolement social…). Modus Vivendi développe notamment la prévention par les pairs en milieu festif (Modus Fiesta), ainsi que dans les milieux plus précarisés (opération Boule-de-neige).
Modus Vivendi promeut une réduction des risques dans le domaine de la santé, mais aussi dans le champ social, y incluant les risques qui découlent des discours tenus sur les drogues et les usager.e.s de drogues.
Periferia est une association internationale sans but lucratif qui existe depuis 1998. Elle agit en Wallonie, à Bruxelles, dans le Sud-Ouest de la France et en Amérique Latine.
Née à partir d’expériences menées au Brésil, l’association Periferia porte le projet d’une démocratie participative, en veillant à promouvoir la diversité des capacités de chaque acteur.rice et à rééquilibrer les pouvoirs d’influence des différents acteurs.rices sur/dans les espaces de prise de décisions.
Pour ce faire, Periferia met en place et anime des espaces publics de débat, c’est-à-dire des ateliers et des rencontres multi-acteurs.rices, qui visent à construire collectivement des projets, des actions, des démarches, toujours en lien avec la vie en société et les modes d’organisation collectifs. De cette manière, l’association cherche à influencer les décisions en intégrant divers points de vue et en veillant plus particulièrement aux acteurs.trices généralement oublié.e.s.
Elle agit également à travers des accompagnements et appuis méthodologiques de structures diverses (associations, collectifs, institutions et administrations publiques), des formations et la production de publications à vocation pédagogique dans le cadre du décret de l’éducation permanente.
Radio Panik est une radio libre qui se définit comme radio associative d’expression et de création et comme radio multi- et interculturelle. Elle a été créée en 1983 à l’initiative d’un groupe de personnes militant contre le racisme et pour les droits de l’homme.
Radio Panik contribue – avant tout par le moyen de la radiodiffusion – à la promotion socioculturelle de la population dans la région bruxelloise. Elle a comme but l’émancipation réelle des individus dans le respect des différences culturelles et des procédures démocratiques.
Radio Panik a donc fait partie de cette première génération de radios libres considérées comme « engagées » pour leur action militante en faveur d’une approche critique de l’information. Si son investissement au niveau local, tant au niveau social que culturel, s’est peu à peu imposé comme l’un de ses objectifs prioritaires, elle n’a jamais perdu de vue cette mission » généraliste » et demeure, au sein d’un paysage médiatique de plus en plus uniforme, un outil de communication dont la position marginale favorise la liberté, l’indépendance et la diversité.
De par sa nature engagée, caractérisé par une démarche communautaire ancrée dans une volonté de démocratie vivante, Radio Panik accorde beaucoup de de temps d’antenne à des projets participatifs (par exemple, Psylence Radio de l’Autre « lieu » ou CLIP Radio de DUNE asbl).
Le Réseau hépatite C est actif en matière de sensibilisation, prévention et réduction des risques pour toutes personnes atteintes, ou susceptibles d’être atteintes, par le virus de l’hépatite C.
Elle cherche à promouvoir une approche concertée et globale des problèmes de l’hépatite C et travaille en collaboration avec une multitude de partenaires afin de mieux prévenir, informer et prendre en charge les difficultés liées à l’hépatite C.
Le Réseau Hépatite C s’adresse en priorité aux usager.e.s de drogues et au public fragilisé en général (sans-papiers, sans-abris, précarisés…). Son service d’accompagnement social offre à toutes personnes porteuses du virus un accompagnement personnalisé améliorant significativement leur compliance dans les différentes étapes du processus de guérison de l’hépatite C (de la mise en examen jusqu’à la guérison complète post-traitement).
UTSOPI (Union des Travailleur.ses du Sexe Organisé-e-s pour l’Indépendance) est un collectif auto-organisé de travailleu.r.ses du sexe en Belgique.
UTSOPI poursuit 2 objectifs :
Leur credo : « Nothing about us without us! ».
UTSOPI revendique la décriminalisation du travail sexuel en Belgique, l’accès aux mêmes droits que la population générale pour les travailleur.se.s du sexe, et la lutte contre la traite des êtres humains.
Active depuis 1987 dans des projets d’éducation permanente, le CFS est convaincu de l’importance de l’accès pour tous et toutes à l’éducation et à la culture afin de construire une société plus juste, plus démocratique et plus solidaire dans une perspective d’égalité et de progrès social. Leur objectif premier est de travailler à l’émancipation individuelle et collective des personnes n’ayant pu obtenir un diplôme. Le CFS contribue également à soutenir l’action des travailleur·ses du secteur associatif, organise des formations à leur intention (notamment autour de l’approche participative) et publie des études et des analyses. Le CFS est une des associations fondatrices de l’Université populaire de Bruxelles.
Via le CFS, le Nomade est en lien avec l’éducation permanente, une démarche qui propose une approche de la participation riche d’enseignement
La MASS (maison d’accueil socio-sanitaire de Bruxelles) est une maison de soins ambulatoire conventionnée par l’INAMI. Elle s’adresse aux personnes usagères de drogues les plus marginalisés qui ne sont pas ou (plus) suffisamment aidés par d’autres services de soins, d’aide sociale et/ou d’accueil de jour. La MASS propose écoute, accompagnement, rééducation, réinsertion et réorientation. Elle offre également des activités communautaires et a intégré la pair-aidance à ses pratiques.
PAT (Peer and Team support) : Le PAT (peer and team support) est une initiative du Smes. C’est un dispositif qui soutient l’intégration de
pair·e-aidant·e au sein du secteur social-santé. Concrètement, le PAT propose des formations à la pair-aidance,
à destination de toute personne intéressée par le sujet (pair·es ou futurs pair·es-aidant·es, directions
d’organisations, travailleur·ses psycho-médico-sociaux…) ; un accompagnement des organisations qui
franchissent le pas (construction de la description de fonction, soutien à la réflexion sur le cadre de
fonctionnement, supervision d’équipe…) ; des intervisions à destination des pair·es-aidant·es.
Suite au départ d’En Route, le PAT devient, avec la FAPAF (voir ci-dessus), l’interlocuteur privilégié du Nomade
en ce qui concerne la pair-aidance.
Inaugurée en 1995, l’asbl Transit est un centre d’accueil bas-seuil non-médicalisé pour personnes usagères de drogues. Leur approche se fonde sur les principes de la réduction des risques. Le travail en réseau et de proximité est privilégié. Transit comprend neuf projets : le centre de crise (jour et hébergement), le comptoir LAIRR (accès au matériel stérile), le travail en prison, la phase IV (studios supervisés), le travail de rue, la phase V (accès au logement social), le rôle d’Opérateur Régional Bruxelles Assuétudes (ORBA), les formations et l’Espace Femmes. Transit travaille actuellement à la création d’un comité d’usager·es et s’inscrit dans un processus de réflexion vis-à-vis de l’intégration de la pair-aidance.
Les Pissenlits, ce ne sont pas que de jolies fleurs sur nos trottoirs… c’est aussi une association qui propose de nombreuses activités. Elle met en contact des personnes de différents horizons, de différentes cultures, de différents âges, des personnes citoyennes et des personnes professionnelles, des personnes sourdes et des personnes entendantes… Les activités sont planifiées, réalisées et évaluées tous·te·s ensemble, pour que chacun·e donne son avis et participe aux décisions qui sont prises.
Toutes ces activités construites ensemble permettent de mieux vivre avec soi-même et avec les autres, mieux dans son quartier, mieux dans sa société. Elles font du bien à la santé de chacun·e et de tous·te·s. Voilà pourquoi l’association Les Pissenlits est une association de « démarche communautaire en santé ».
Pour mettre en œuvre la démarche communautaire sur un territoire, il est nécessaire d’agir structurellement pour sensibiliser et former toutes les parties prenantes à cette approche. C’est pourquoi les Pissenlits agit aussi en 2ème ligne en étant service support en démarches communautaires en santé. Le projet vise à renforcer ces démarches sur le territoire bruxellois et à diffuser leurs principes méthodologiques, notamment la participation citoyenne dans le secteur social-santé. Quatre axes sont développés :
Pour plus d’informations : https://www.lespissenlits.be/accueil